Cimes et Racines – Bruno

La Comtoise de Chabris..

Du souvenir de Chabris, où habitaient Fernand et Pierrette Boutron, mes grands-parents, on ne peut oublier le son de la Comtoise et ses 12 coups de midi, ou de minuit, que l’horloge répétait… suivi du son de l’horloge du salon, un ‘coucou’, 12 coups lui aussi … et des horloges de cheminée Napoléon III qui trônaient dans les chambres… toutes deux, 12 coups également…

Tout ce petit carillon bien sur sonnait de façon plus ou moins coordonné … tant et si bien qu’à minuit, c’était un petit concert…

Comtoise de Chabris ? de Vatan plutôt ; moi je l’ai toujours connu chez mes grands-parents à Chabris ; mais de mémoire, – je peux aussi me tromper, elle provenait de mon arrière grand-mère, la grand mère Renée, – Renée Chauffeteau, qui l’avait héritée de ses parents ; Renée, c’est la mère de ma grand-mère paternelle, Pierrette Saulnier ; elle est de Vatan… comme la Comtoise…

Renée Chauffeteau est décédée le 13 juillet 1958 : 3 jours après la naissance de sa première arrière petite fille, ma soeur Brigitte.

‘Les Comtoises sont des horloges très populaires, pendant des générations, elles ont rythmé le temps dans presque toutes les fermes de France.

Le cadran des Comtoises comporte très souvent une signature avec, en dessous, le nom d’une ville ou d’une localité. Cette signature correspond rarement au fabricant, mais plus souvent au nom du revendeur, les mécanismes étant uniquement produits dans le Jura français.

Les Comtoises étaient souvent offertes comme cadeau de mariage. Elles constituaient un cadeau de qualité : précises et fiables, solides dans le temps, d’un prix relativement accessible. La sonnerie rythmait ainsi le quotidien d’une famille du lever au coucher de soleil, (cf Wikipédia)’

Retour en haut