Il trône aujourd’hui dans la chambre des Grands-Parents Julien, aux Cheminets, à Romorantin…

C’est un objet étrange qui a toujours fait partie de notre environnement…

C’est le globe de mariée d’Alexandrine, mon arrière grand-mère…

Alexandrine Chausset s’est mariée le 19 octobre 1907 avec Sylvain Julien, à Mur-de-Sologne ; ce sont mes arrière-grands-parents maternels. les parents d’Ambroise Julien, père de Josette, ma mère.

‘Un globe de mariée est un objet décoratif destiné à recueillir le bouquet ou la couronne en fleur d’oranger en cire portée par la mariée le jour des noces.

Les premiers globes apparaissent vers 1850. Cette pratique connaît son apogée dans les années 1890 – 1920 en France. Les bouleversements engendrés par la Première Guerre mondiale, modifiant la place de la femme dans la société et les pratiques traditionnelles, entrainent peu à peu le déclin du globe de mariée. 

Un globe de mariée est composé d’une cloche de verre ovale, d’un socle (généralement en bois) et d’un coussin de velours souvent rouge. Il est toujours très personnalisé par des éléments décoratifs en cire, papier, verre (miroirs) et métal doré (notamment le laiton), à très forte signification symbolique. (cf Wikipédia)’

L’appellation « globe de mariée » est la plus répandue. Les globes ainsi dénommés étaient conçus comme des témoins de la pureté et de la vertu de la mariée. On ajoutait au bouquet ou à la couronne de la mariée des objets vus comme intimement féminins : aumônière de communiante, scapulaire de l’enfant Marie, anneau de chasteté… Ils sont donc révélateurs des attentes et normes assignées aux femmes à cette période.